Mosca, 7 nov. (Apcom) – Il giornalista politico russo Oleg Kashin, selvaggiamente aggredito ieri a Mosca e che ora è in stato di coma artificiale, si trova “in condizioni gravi” ma “non è in pericolo di vita”. Lo ha indicato il suo giornale.
Kommersant, il quotidiano indipendente per cui lavorava, ha annunciato ieri che il report era stato assalito nella notte da due uomini e aveva riportato fratture multiple; aveva aggiunto che il giornalista sarebbe stato “mantenuto in coma artificiale nei prossimi giorni”. Oggi il quotidiano ha scritto che “la sola buona notizia, è che la sua vita non è in pericolo”.
Kashin, 30 anni, ha un trauma cranico, fratture alla tibia, alla mandibola e alle mani dopo essere stato picchiato da due uomini che lo aspettavano nel cortile del suo palazzo in pieno centro di Mosca, secondo testimoni. Ha perso un dito.
Le journaliste politique russe, Oleg Kachine, sauvagement attaqué samedi à Moscou et placé dans un coma artificiel, se trouvait dimanche “dans un état grave” mais “sa vie n’est pas en danger”, a indiqué son journal.
Kommersant, le quotidien indépendant pour lequel il travaillait, avait annoncé samedi qu’après avoir été attaqué dans la nuit par deux hommes, et souffrant de multiples fractures, le journaliste serait “maintenu dans un coma artificiel pendant les prochains jours”.
“La seule bonne nouvelle,
c’est que sa vie n’est pas en danger”, a indiqué dimanche le quotidien.
Oleg Kachine, 30 ans, a un traumatisme crânien, des fractures au tibia, à la machoire et aux mains après avoir été battu par deux hommes qui l’attendaient dans la cour de son immeuble en plein centre de Moscou, selon des témoins. Il a été amputé d’un doigt.
“Il est dans un état grave”, a indiqué dimanche à l’agence Interfax une source à l’hôpital n°36 de la ville où il est soigné.
“Il est dans un état extrêmement grave”, “les médecins font tout ce qu’ils peuvent”, a précisé sur le site du journal un membre du personnel de Kommersant, Mikhaïl Kirtser, après une visite à l’hôpital.
“Les criminels savaient parfaitement qui ils agressaient et pourquoi ils le faisaient”, a jugé Kommersant dans un communiqué, ajoutant que les agresseurs avaient voulu “avec la brutalité de leur démonstration faire un exemple”.
Kachine couvrait pour Kommersant les activités de la présidence russe, mais aussi les manifestations de l’opposition. Il avait aussi travaillé sur les mouvements de jeunes extrémistes, et avait couvert ces derniers mois les manifestations contre la construction controversée d’une autoroute à travers la forêt de Khimki dans la banlieue de Moscou.
Une enquête a été ouverte pour “tentative de meurtre”, a indiqué le Parquet de Moscou.
“Nous attendons des autorités russes les signes d’une réelle volonté politique de défendre et assurer le respect de la presse indépendante”, a déclaré dans un communiqué Jean-Francois Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF).
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AFP 071024 GMT NOV 10
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